Life is a roller coater

Joyeux luron, Julian Miller est homme de l'ombre pourtant, tout le monde connaît ce qu'il fait. Attraction Tron au parc Disney de Tokyo, Blue fire à Europapark ou encore attraction pour les petits à Six flags. RollerCoaster magazine à voulu en savoir plus sur celui qu'on surnomme dans le domaine des attraction, le "RollerCoaster VIvant"

Bonjour Julian! Peux-tu nous en dire plus sur tes inspirations? Comment t'es venu l'idée de devenir concepteur ?

Petit, j'étais un véritable casse coup, ce n'était pas rare, dans ma campagne bostonienne, de me retrouvé dans un arbre, à la recherche de sensation forte. Inutile de vous dire que je me suis retrouvé plusieurs fois à l’hôpital à cause d'une chute. J'ai eu une enfance heureuse, nous allions très souvent dans des parcs d'attractions et rapidement j'ai eu cette envie d'en savoir plus sur la conception et la réalisation des plans jusqu'à l'essai. A quatorze ans, j'ai eu la chance de pouvoir voir les dessous de la réalisation dans un parc anglais et à seize ans, j'entrais dans un cursus pour devenir ce que je suis à présent.

Tu as beaucoup voyagé pour cela, n'est ce pas ?
En effet, j'ai eu la chance de pouvoir partir un semestre en Allemagne quand j'avais 19 ans, après avoir obtenu mon diplôme, j'ai eu le cran de partir pour Berlin et ai campé devant la plus grande entreprise de conception de roller coaster. Au bout de deux jours, le PDG m'a rencontré et m'a offert un poste. J'y suis rester 5 ans avant d'avoir l'opportunité de repartir en Angleterre. Là bas, j'ai été dans une toute nouvelle entreprise qui n'a pas fait long feu, seulement quelques mois. Par chance, l'entreprise allemande avec qui j'ai travaillé m'a reprit en Télétravail. Bien entendu, je vais en Allemagne de temps en temps, dès qu'un de mes projets est terminé.

Tu suis la conception de A à Z, qu'est ce qui te plaît le plus dans ce métier?
J'aime inventé. Quand un parc me donne le thème de l'attraction, les idées fleurissent, j'adore avoir plusieurs croquis à leur proposer. Après, je ne peux pas nier le fait que j'adore pouvoir tester les attractions que je fais! Ca me permet de voyager et de remplir mon carnet d'impression sur les parcs du monde entier. C'est aussi pour cela que j'ai fais une chaîne youtube, pour garder un souvenir de mon passage...

Comment vous êtes vous retrouvez à Boston de nouveau?
Parfois on suit notre amour, on fait des concessions. J'ai rencontré Elena quand j'avais 22 ans. Elle était une jeune française en étude à Berlin, nous sommes rapidement sortit ensembles et quand elle eut terminé son cursus et moi, mon travail, nous sommes partis nous installés là-bas pour êtres près de nos familles car elle est à moitié américaine. Quand nous nous sommes séparés, j'ai décidé de rester ici tandis qu'elle, est partie.

Nous savons, à la rédaction, qu'il y a un sujet sensible, mais nous aimerions savoir si vous vous inspirez de la perte de votre enfant, quand vous faites une attraction...
Il y a 3 ans, ma femme à fait une fausse couche, oui...Elle a perdu le bébé alors qu'elle accouché et je n'ai plus du tout été le même homme. J'ai tenté d'être un meilleur petit-ami, je l'ai même demandé en mariage, me disant que la vie continuait mais je restais dans le passé. Une semaine avant de se dire "oui", elle m'a dit qu'il fallait qu'on arrête car je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Il fallait resitué dans le contexte. Bien entendu que je pense à ce petit garçon, je me demande ce qu'il aurait aimé, ce que les enfants aiment en général mais j'évite tout de même d'y pensé car, après tout, cela fait trois ans...